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[Avis PC] Moonlighter – Une bonne idée mais …

Les rogue-like indépendants ne sont pas une denrée si rare depuis quelque année. Bien au contraire ils sont légion. Mais très peu on les atouts de Moonlighter, à savoir une direction artistique de qualité et une histoire qui permet de mêler exploration de donjons et simulation de vente. C’est grâce à cette proposition que le Kickstarter a été un franc succès, mais mérite-t-il ce succès ?

Rynoka une petite bourgade bien paisible, pas très peuplée, voire un peu morose. Mais l’ouverture de quatre donjons non loin attire du monde. Les héros se pressent pour entrer dans ces lieux bondés de monstres et trouver le secret qui permettra d’accéder au cinquième. Will tient une échoppe dans ce village. Et il n’a qu’une envie : partir à l’aventure. D’abord pour la curiosité et l’adrénaline. Enfin, parce que ça sent le loot. Et que c’est bon pour les affaires.

Dans Moonlighter, vous allez etre embarqué dans une routine simple faite d’exploration et de baston la nuit, de revente et amélioration le jour. Les premiers pas armé d’un balai dans un donjon de pierre où errent des slimes et créatures aux crocs acérés peuvent faire peur mais avec une bonne maîtrise de l’esquive et des coups portés avec plus ou moins de précaution vous permettrons de survivre dans ce monde pour le moins étrange aux hits boxes des plus aléatoires

Et déjà on commence à apercevoir les premiers défauts du titre. Le sac à dos se remplit d’objets. Et une fois plein, on s’imagine déjà de retour au village pour se séparer du superflu. Pour ce faire, il n’y a pas trente-six solutions : soit les pieds devant (et avec seulement 5 objets de son bagage conservés, dur), en faisant appel à une amulette de retour pour une petite somme, un portail d’aller-retour – histoire de reprendre là où on avait abandonné – pour une plus grosse somme, ou en ayant vaincu le boss. La dernière option prendra un peu de temps, dans le sens où il vaut mieux se pointer avec un équipement convenable. Comprenez que les bénéfices récoltés seront immédiatement réinvestis dans des protections et armes disponibles chez le forgeron ainsi que des potions et enchantements permanents de la magicienne.

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Comme je le disais plus haut la journée est donc réserver à la vente d’objet en surplis qui ne vous servirons pas à améliorer votre Stuff, pour ce faire il vous faudra usée d’une interface au combien redondante afin d’affublé les meilleurs tarifs aux objets mis en vente, histoire de récolter un maximum d’argent et de vidé vos sacs, un petit jeu dans le jeu en sommes. Un exercice plutôt amusant, contrairement à la phase de vente, rapidement rébarbative. Il s’agira toujours d’attendre qu’un client se pointe à la caisse pour ramasser les deniers (s’il attend trop, il se barre avec l’article) ou qu’un voleur tente sa chance pour qu’on puisse l’attraper la main dans le sac et le rosser comme il se doit. Peu importe comment l’on aborde cette phase, que le lieu de vie se retrouve agrandi, aménagé de bonus, que l’on choisisse de répondre aux requêtes des villageois pour un petit pouliche, on reste assez déçu de l’aspect mécanique et sans rebondissements du début à la fin.

Le manque d’entrain gagne aussi à mesure que l’on progresse dans les différents stages. N’espérez pas que les 4 donjons, générés aléatoirement ( et oui c’est un Roguelike si vous l’aviez oublier), vous procurent des sensations folles. Chacun des trois étages précédant un boss se compose d’une dizaine de pièces remplies de créatures sans particularités, qu’on connaît rapidement par cœur et qu’on abat de façon mécanique. Aucun piège, aucun puzzle. Peut-être un secret sur certaines chutes, mais sans plus. Une fois les bonnes ressources récupérées et la somme nécessaire récoltée, que l’on soit adepte de la grosse épée, de la lance des gants ou encore de l’arc, les choses se décantent assez vite côté équipement.

Jusqu’au bout du bout la progression restera identiques23 et avec un réel gout d’amertume. Moonlighter partait d’une excellente idée, mélanger donjons, combats, loot, vente et gestion. Et si les premières heures sont un régal d’originalité et de fraîcheur, les différents pans montrent très vite leurs limites et s’enchainent mécaniquement, sans vraiment offrir de challenge une fois que l’on a saisi la progression à adopter. Une aventure ingénieuse, mais qui nous laissera indubitablement sur notre faim. Dommage.

 

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genomectra

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