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The Seven Deadly Sins – la critique

La Kodansha a le vent en poupe ! Plus gros éditeur de manga en 2014 (devant la sacro-sainte Shueisha, s’il vous plait), l’éditeur multiplie les hits. C’est ainsi qu’après la déferlante L’attaque des Titans, on voit débarquer Seven Deadly Sins qui truste méchamment tous les classements de ventes depuis 6 mois. Succès mérité ?

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Elizabeth, princesse du royaume de Lyonesse s’enfuit de chez elle pour aller à la recherche de chevalier renégats, les Seven Deadly Sins. Accusé à tort d’avoir tenté de renverser le royaume, la jeune héritière découvre la machination qui se cache derrière : c’est l’ordre sacré des chevaliers, celui la même qui veille sur le royaume qui est corrompu et a organisé un coup d’état dans l’ombre en faisant porter le chapeau aux Seven Deadly Sins. Décidée à restaurer le royaume elle part à la quête des péchés capitaux à l’aide de Meliodas, qui n’est autre que le Capitaine des Seven Deadly Sins….

Si aujourd’hui la tendance dans le shônen est de créer des héros qui nous ressemblent dans lesquels on peut se projeter on ne trouvait pas le même son de cloche avant les années. A l’époque les héros de shônen étaient plutôt du genre invincible ils étaient respectés de tous, porteurs d’un récit exceptionnel comme de vraies légendes vivantes, Kinshin, City Hunter ou bien évidemment Goku sont autant d’exemples contrastant avec des héros comme Naruto dont on suit la crise d’adolescences, les états d’âme, là où les héros d’antan ne laissaient rien paraître. Voilà l’esprit qu’essaye de réanimer Nanatsu no Taizai (nom Japonais), avec des héros capables d’affronter des armées à eux seuls.

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Les enjeux sont francs et directs à l’opposé du shônen actuel qui enferme les personnages dans des univers sophistiques aux règles complexes. Regardez le dernier gros hit shônen, l’attaque des Titans, très codifié, et comparez ca au laisser aller d’un Dragon Ball qui construit son univers au gré de l’humeur de ses personnages, qui est facilement presque improvisé. Vous voyez l’évolution ? Maintenant prenez The Seven Deadly Sins qui nous lance en toute simplicité en voyage dans les quatre coins du monde pour buter du méchant des techniques aussi simples qu’un Kamehameha, et des personnages toujours enjoués, ça y est vous situez un peu l’ambiance.

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The Seven Deadly Sins fait partie de ses shônens post Naruto/FullMetal Achimist, qui ont éclaté la structure éternellement typée et prévisible des arcs narratifs, pour plutôt créer un grand récit en continue. Vous voyez quand tous les méchants se présentent en même temps, et vous savez quels seront tous les combats à venir dans les 10 prochains tomes ? Eh bien, oubliez aujourd’hui c’est FINI, et même des Shônen typés « vintage » comme The Seven Deadly Sins, ont assimilé ça le rendant justement plus intéressant qu’un simple pastiche du pauvre de Dragon Ball. Parce que disons-le clairement le titre suinte très fort l’influence de Dragon Ball malgré sa construction très sophistiquée.

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Si la mise à jour des vieux codes du shônen n’est pas encore parfaite, The Seven Deadly Sins amène tout de même un vent de frais bienvenu sur la scène shônen actuelle. C’est peut être surement ça qui a fait cartonner le titre encore plus que les derniers effets de mode en date comme Haikyû, parce que même si le titre n’est pas dénué de défauts, il est surement le seul de son genre en ce moment, en espérant donc qu’il saura en inspirer d’autres qui sauront corriger ses fautes.

The Seven Deadly Sins est disponible en manga chez Pika Edition.

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genomectra

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