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[Avis] Devil May Cry 5 – Le retour fracassant?

Il aura fallu des années à Capcom pour donner une véritable suite à la saga Devil May Cry. Malgré un reboot plutôt sympathique, Capcom a refait appel à Hideaki Itsuno pour proposer une véritable suite aux aventures de Dante et Nero. A cette occasion, un petit nouveau rejoint l’équipe, V. Ancienne équipe des DMC, Résidente Evil Engine, Musique au Top, tout est réunie pour crée un jeu solide avec un scénario basique mais correct pour un beat’em all, mais qu’en est-il réellement ?

Synopsis

L’histoire de ce nouvel opus se déroule plusieurs années après les événements du quatrième épisode, au moment où une invasion démoniaque envahit Red Grave City. V, ce mystérieux nouveau personnage engage Dante, Lady et Trish pour affronter un démon du nom d’Urizen à Red Grave City. L’équipe y croise Nero qui a le même objectif, Urizen ayant planté un arbre démoniaque appelé Qliphoth en plein milieu de la ville. Dante, Trish et Lady affrontent le démon sans succès. Nero et V partent à la rescousse de l’équipe et se heurtent au même final. Dante perd son épée fétiche « Rebellion » dans la bataille et passe en mode « serious game » avec l’épée de son père, Fils de Sparda. Cependant Dante essuie une défaite cuisante. Pendant le coma de Dante, Lady et Trish sont capturées par Urizen et Nero et V eux fuient Qliphoth histoire de revenir plus fort. De retour à Red Grave City, Nero, qui avait créé sa propre agence de chasse aux démons basée sur une fourgonnette ornée de la pancarte « Devil May Cry » (bleu et non rouge comme Dante, une grosse différenciation entre ces deux protagonistes est faite au niveau des couleurs ce qui donnent une touche en plus), travaille désormais avec une ingénieur assez farfelue du nom de Nico. Équipé de son Devil Breaker, Nero affronte Goliath et retrouve V. Les deux compères font désormais équipe pour retrouver Dante et tenter de sauver une nouvelle fois le monde.

Alors que l’intrigue peine à s’installer dès le début du jeu, il faudra finir quelques missions pour comprendre que l’histoire est racontée par segments qui s’étalent sur un mois. Vous saisirez alors rapidement le pourquoi du comment, la place de Nero ainsi que celle de Dante dans l’histoire et surtout la raison de l’arrivée de V. Si l’histoire n’est clairement pas folichonne, elle produit un rythme vraiment engageant et jamais ennuyeux.

Un Gameplay au poil.

Pour un beat them all comme Devil May Cry 5, dont le cœur de jeu est d’affronter des ennemis avec une difficulté croissante, tout repose sur les mouvements agressifs et offensifs donnés au joueur pour se sortir d’une situation définie. La saga en ayant fait son fer de lance pendant près de vingt ans, il paraissait donc essentiel d’en repousser une nouvelle fois les limites, d’autant plus que Bayonetta 2 a mis la barre très haut. La grande force de Devil May Cry est toujours d’avoir su se renouveler avec de nouveaux personnages et, pour cette nouvelle aventure, trois sont disponibles avec un système différents pour chacun.

Nero le jeune fougueux

Au fur et à mesure de la progression, Nero pourra donc accéder à huit modèles de bras mécanique (Devil Breakers) différents aux capacités uniques : ondes de choc, fouet métallique, missile tête chercheuse, ralentissement temporel,… Chaque bras dispose de plusieurs actions dans les thèmes qui les concernent, dont une majeure à exécuter sagement puisqu’elle fera exploser votre membre métallique, vous obligeant ainsi à passer au suivant. Pour la première fois dans la série, un item de gameplay consommable est ainsi inséré, demandant au joueur d’en user avec parcimonie et intelligence. Plein de petits équilibrages viennent également affiner le gameplay : par exemple, il est possible d’exploser son bras volontairement pour sortir d’une choppe ennemi ou, si Nero se fait toucher en pleine utilisation de l’accessoire, celui-ci disparaîtra. Le maniement des Devil Breakers est donc intelligemment pensé, même si l’on regrette l’impossibilité (difficilement justifiable) d’en changer à son bon vouloir sans passer par la case destruction. En plus de ces items, notre jeune héros est toujours muni de son revolver « Blue Rose » et de son épée « Red Queen », disposant encore de la capacité Exceed permettant d’enflammer la lame pour plus de puissance et, en appuyant sur la touche dédiée dans un timing précis, peut s’asperger complètement d’essence pour un résultat destructeur mais éphémère. Capcom a également eu la bonne idée de rajouter à Nero quelques nouveaux mouvements qui viennent parfaire votre skill : c’est, tout simplement, génial. Mieux encore, le deuxième run du jeu prend un tout autre sens avec de nouvelles capacités cachées pour un personnage ultra-complet, encore plus profond et pertinent.

V le petit nouveau

Puis arrive V, cet homme mystérieux au passé étrange avec son air nonchalant. V vient avec son gameplay novateur pour la saga des Devil May Cry car il est extrêmement fragile, il est le seul personnage qui est dans l’impossibilité de se battre au Corps a Corps. Étrange pour un Beathem all ? cependant Capcom a trouver un moyen simple et monstrueusement efficace, pour affronter ses ennemis, il dispose de trois compagnons démoniaques : Griffon un oiseau (bavard) électrique pour les attaques à distance, Shadow, une panthère polymorphe spécialisée dans le corps-à-corps et Nightmare, un énorme Goliath destructeur qui peut apparaître de façon occasionnelle et temporaire. Les amateurs de Devil May Cry premier du nom les auront d’ailleurs bien reconnus puisqu’il s’agissait d’adversaires que Dante y rencontrait à plusieurs reprises. V, en tant qu’invocateur, se contente donc d’appeler ces créatures tout en leur ordonnant leur attaque.

On se retrouve donc à contrôler deux à trois « Pets » en même temps, tous pouvant attaquer en simultané, et à triturer notre manette dans tous les sens pour un bordel à l’écran sacrément chargé. À vrai dire, ce n’est pas très visuel et il c’est difficile de faire des combos spectaculaires mais force est de constater qu’une fois quelque combat effectués, le tout fonctionne terriblement bien. On prend vite un malin plaisir à perpétrer les attaques de ces ex-ennemis de Devil May Cry 1, avant de donner un coup de grâce. De plus, impossible de nier la fraîcheur que vient apporter un tel gameplay dans un jeu où les combats à l’épée et aux flingues sont prédominent.

Dante la valeur sûr

Dante, notre valeureux fils de Sparda repousse, une nouvelle fois, les limites de ces capacités. Le fils de Sparda offre une panoplie de coups à tomber totalement à la renverse, et ce grâce à un arsenal endiablé plus dense que jamais. Désormais, plusieurs épées s’offrent à lui dont le retour de la fameuse Sparda, mais aussi une version améliorée du nunchaku « Cerberus », qui utilise désormais les trois éléments électricité, glace et feu. « Balrog », des  bottines et gantelets absolument monstrueux, la « Cavaliere », une moto épées-tronçonneuses ou encore le double « Kalina-Ann », deux lance-roquettes destructeurs, et plus encore… Du fun en barre, d’autant plus que les quatre styles offrent à nouveau des dizaines de possibilités en fonction des situations. Swordmaster, Gunslinger, Trickster, Royalguard (armes blanches/arme à feu/ esquive/contre). Capcom a clairement fluidifié son fonctionnement et son utilisation de façon à rendre son gameplay accessible au plus grand nombre. Ainsi, le Royalguard devient beaucoup moins ardu à maîtriser, avec un timing élargi pour contre-attaquer et une réception des coups moins punitive.Cette armada de possibilités cela rend Dante encore plus classe, son gameplay simplifié lui donne encore plus de puissance à chaque combo. Dante Is Back !

Smokin’ Sexy Style!!

Depuis le premier épisode de la saga, Devil May Cry s’est toujours basée sur un système de scoring in-game, à nouveau présent dans ce dernier opus tout en profitant de quelques optimisations non négligeables. L’essentiel du combat reposant sur une note de style qui évolue en fonction de vos actions (Dismal,Crazy,Badass, APOcalyptic, SAVAGE !, Sick Skills, SMOKIN’ SEXY STYLE!!). Plus vous variez les combos, plus votre score augmentera et plus vous ramasserez de démonites rouges (monnaie du jeu, permettant d’acheter des nouveaux mouvements,objets,…), à l’issue du combat. Alors que, si vous spammez les mêmes attaques ou vous faîtes toucher, cela ce répercutera sur la note finale attribuée à chaque fin de mission, le rang optimal étant le rang S de fin de mission et le SSS pendant les combat, Le jeu ne vous obligeant en rien bien sur.

N.D.L.R : La musique de ce jeu est juste Dantesque.

Graphismes à tomber à la renverse, gameplay jouissif, une histoire classique mais prenante… tous les éléments sont là pour comprendre que Devil May Cry 5, est un grand jeu. L’ambiance mythique Rock/Electro de la saga colle parfaitement avec l’univers et ses héros badass as fuck. On notera cependant une caméra capricieuse dans certain niveau. De plus, des temps de chargement trop fréquents, et ce même dans les menus du jeu. Mais dans l’ensemble, Devil May Cry 5 est une pépite qu’il faut absolument avoir dans sa bibliothèque si on a apprécié le genre et la saga (genre sous représenté de cette qualité). La firme japonaise enchaîne donc avec un nouveau « must-have » après un excellent Resident Evil 2 Remake. Une suite ?

Site Officiel : http://www.devilmaycry5.com/

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